Les Principes de la philosophie — Wikip. Г©dia. Un article de Wikip. Г©dia, l'encyclop. Г©die libre. Les Principes de la philosophie est le titre d'un ouvrage philosophique Г©crit par Ren. Г© Descartes en 1. Principia philosophiae. L'objectif poursuivi par Descartes est, selon lui, de В« donner des fondements rigoureux Г la philosophie В». ГЂ l'Г©poque de Descartes, au XVIIe si. ГЁcle, la controverse ptol. Г©m. Г©o- copernicienne sur les deux syst. ГЁmes du monde (g. Descartes Principes Philosophie Pdf DownloadГ©ocentrisme et h. Г©liocentrisme) fait rage. Galil. Г©e, partisan du syst. ГЁme de Copernic, emploie de nouveaux outils d'observation astronomique (lunette astronomique) qui remettent en cause la repr. Г©sentation du monde d'Aristote, dans le trait. Г© du ciel (l'univers est centr. Г© sur la terre et divis. Г© en un monde sub- lunaire et un monde supra- lunaire). Par ailleurs, la plupart des th. Г©ologiens consid. ГЁrent que la nouvelle th. Г©orie est contraire aux Г‰critures saintes, dont quelques passages semblent indiquer que la terre est fixe. Hormis quelques scientifiques (Galil. Г©e, Kepler), les scientifiques de l'Г©poque restent souvent favorables Г la th. ГЁse du g. Г©ocentrisme ou penchent pour une conciliation (Г©quivalence des hypoth. ГЁses). Les Г©crits favorables Г l'h. Г©liocentrisme sont interdits par l'Г‰glise en 1. Galil. Г©e, qui n'a pas r. Г©ussi Г fournir des preuves irr. Г©futables de l'h. Г©liocentrisme, est condamn. Г© en juin 1. 63. Г©fendu la th. ГЁse de l'h. Г©liocentrisme dans le dialogue sur les deux grands syst. ГЁmes du monde. Cette controverse sur la cosmologie marque profond. Les Principes de la philosophie est le titre d'un ouvrage philosophique écrit par René Descartes en 1644, dont le titre original en latin est Principia philosophiae. Résumé du commentaire de texte. Ce texte de Descartes, philosophe français du début du dix-septième siècle, renvoie à l'utilité de la philosophie et à ses. Toute la science qu’on a maintenant, et quels sont les degrés de sagesse auxquels on est par venu. Le premier ne contient que des notions qui sont si claires d. Г©ment Descartes et ses contemporains des milieux scientifiques. Descartes apprend la condamnation de Galil. Г©e en novembre 1. Il re. Г§oit en 1. Beeckman le Dialogue sur les deux grands syst. ГЁmes du monde. Par sinc. ГЁre soumission aux autorit. Г©s eccl. Г©siastiques, Descartes d. Г©cide donc de ne pas publier le trait. Г© du monde et de la lumi. ГЁre dans lequel il d. Г©fend la th. ГЁse de l'h. Г©liocentrisme, et pr. Г©f. ГЁre s'orienter vers la philosophie. Pensant que Galil. Г©e a manqu. Г© de m. Г©thode, Descartes souhaite fournir une m. Г©thode philosophique pour parvenir Г la v. Г©rit. Г© scientifique. Il Г©crit notamment le Discours de la m. Г©thode en 1. 63. MГ©ditations m. Г©taphysiques en 1. Le changement de repr. Г©sentation du monde a des retomb. Г©es m. Г©taphysiques tr. ГЁs importantes. Descartes pose donc comme fondement de sa philosophie le fameux cogito ergo sum. Le fait de penser est un principe premier, qui se substitue Г la cause premi. ГЁre de la pens. Г©escolastique. Le projet cart. Г©sien est un projet de science universelle reposant sur de nouveaux principes philosophiques, sur la raison. Moins de 4. 5 ans plus tard, en 1. Newton, bien d. Г©cid. Г© Г В« Г©viter les chicanes de ceux qui ne veulent pas changer В», rel. ГЁve le d. Г©fi et l'emporte : la m. Г©canique g. Г©n. Г©rale est n. Г©e. Recherche de la v. Г©rit. Г© par la raison sans la lumi. ГЁre de la foi[modifier modifier le code]DГЁs la lettre pr. Г©face, Descartes indique que la raison naturelle, consid. Г©r. Г©e comme le fondement premier de la connaissance, autrement dit la sagesse, peut permettre de rechercher la v. Г©rit. Г©. Le mode de raisonnement privil. Г©gi. Г© est ici la d. Г©duction. C'est le moyen, pour Descartes, de fonder une morale, consid. Г©r. Г©e comme le fruit de la philosophie. L'esprit doit se d. Г©tacher des sens pour parvenir au raisonnement. Dans cette d. Г©marche, Descartes pr. Г©tend se passer de la lumi. ГЁre de la foi. Sans doute le r. Г©cent d. Г©bat autour de Galil. Г©e (1. 63. 3) y est- t- il pour quelque chose, lorsque l'on se rappelle que les recherches sur la m. Г©canique c. Г©leste, encore Г l'Г©tat d'hypoth. ГЁses scientifiques (voir h. Г©liocentrisme), furent consid. Г©r. Г©es Г cette Г©poque avec une certaine incr. Г©dulit. Г© par les autorit. Г©s religieuses. Dans le contexte de la guerre de Trente Ans, la science moderne peine encore Г s'affirmer face Г la pr. Г©dominance scolastique porteuse de l'h. Г©g. Г©monie cl. Г©ricale dans le domaine du savoir. В« C’est proprement avoir les yeux ferm. Г©s, sans t. Гўcher jamais de les ouvrir, que de vivre sans philosopher ; et le plaisir de voir toutes les choses que notre vue d. Г©couvre n’est point comparable Г la satisfaction que donne la connaissance de celles qu’on trouve par la philosophie ; et, enfin, cette Г©tude est plus n. Г©cessaire pour r. Г©gler nos m. Е“urs et nous conduire en cette vie, que n’est l’usage de nos yeux pour guider nos pas. Les b. ГЄtes brutes, qui n’ont que leur corps Г conserver, s’occupent continuellement Г chercher de quoi le nourrir ; mais les hommes, dont la principale partie est l’esprit, devraient employer leurs principaux soins Г la recherche de la sagesse, qui en est la vraie nourriture ; et je m’assure aussi qu’il y en a plusieurs qui n’y manqueraient pas, s’ils avaient esp. Г©rance d’y r. Г©ussir, et qu’ils sussent combien ils en sont capables. Il n’y a point d’âme tant soit peu noble qui demeure si fort attach. Г©e aux objets des sens qu’elle ne s’en d. Г©tourne quelquefois pour souhaiter quelque autre plus grand bien, nonobstant qu’elle ignore souvent en quoi il consiste. Ceux que la fortune favorise le plus, qui ont abondance de sant. Г©, d’honneurs, de richesses, ne sont pas plus exempts de ce d. Г©sir que les autres ; au contraire, je me persuade que ce sont eux qui soupirent avec le plus d’ardeur apr. ГЁs un autre bien, plus souverain que tous ceux qu’ils poss. ГЁdent. Or, ce souverain bien consid. Г©r. Г© par la raison naturelle sans la lumi. ГЁre de la foi, n’est autre chose que la connaissance de la v. Г©rit. Г© par ses premi. ГЁres causes, c’est- Г - dire la sagesse, dont la philosophie est l’étude. Et, parce que toutes ces choses sont enti. ГЁrement vraies, elles ne seraient pas difficiles Г persuader si elles Г©taient bien d. Г©duites. »— Descartes , les Principes de la philosophie (lettre- pr. Г©face de l’édition fran. Г§aise)Voici un extrait significatif de l'Е“uvre, qui donne un Г©clairage sur la classification des connaissances telle que la concevait Descartes : В« Ainsi toute la philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la m. Г©taphysique, le tronc est la physique et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences qui se r. Г©duisent Г trois principales, Г savoir la m. Г©decine, la m. Г©canique et la morale, j’entends la plus haute et la plus parfaite morale, qui, pr. Г©supposant une enti. ГЁre connaissance des autres sciences, est le dernier degr. Г© de la sagesse. Or comme ce n’est pas des racines, ni du tronc des arbres, qu’on cueille les fruits, mais seulement des extr. Г©mit. Г©s de leurs branches, ainsi la principale utilit. Г© de la philosophie d. Г©pend de celles de ses parties qu’on ne peut apprendre que les derni. ГЁres. В»L'ambition de Descartes est grande : fournir un fondement rigoureux, une nouvelle m. Г©taphysique reposant sur le cogito, qui engendre une nouvelle classification des connaissances. Dans la Gr. ГЁce antique, les pr. Г©socratiques (Thal. ГЁs, Pythagore) Г©taient des scientifiques. La philosophie s'est d. Г©velopp. Г©e par la suite, avec Socrate, Platon, et Aristote. On retrouve dans la vie de Descartes cette progression de la science vers la philosophie. Ce qui est surprenant, toutefois, c'est le m. Г©lange des genres [r. Г©f. n. Г©cessaire] : Depuis les XIIe et XIIIe si. ГЁcles, on consid. Г©rait la philosophie comme une discipline autonome, avec trois grandes branches : la m. Г©taphysique, la logique, et l'Г©thique[r. Г©f. n. Г©cessaire]. Ces branches r. Г©sultaient du travail de classification effectu. Г© par Thomas d'Aquin, Г partir des Е“uvres des plus grands philosophes grecs, Platon (red. Г©couvert d. ГЁs la p. Г©riode carolingienne), et surtout Aristote, r. Г©introduit en Europe Г partir du Xe si. ГЁcle, et surtout du XIIe si. ГЁcle. On ne voit dans cette classification ni la logique, ni les math. Г©matiques, ni l'astronomie. Sur les autres projets Wikimedia : Samuel S. Tracy, Descartes, Seuil, collection Ecrivains de toujours, 1. Sur le contexte historique. Sur Descartes et ses Е“uvres. Sur l'Histoire et la classification de la philosophie. Sur les concepts philosophiques. Textes rares - Descartes, Les Principes de la philosophie, 1. En 1. 68. 1, alors que le philosophe français René Descartes [1. Principes de philosophie. La première traduction française date de 1. Henri Le Gras, 4. Henri Le Gras et E. Pepingué, 4. 21 p.] ; la troisième édition de 1. Henri et Nicolas Le Gras, 4. Il existe aussi une édition in- octavo en 1. Michel Bobin et Nicolas Le Gras, imprimeur ; Théodore Girard, imprimeur] et une édition in- 1. EDITION EN LATIN DES PRINCIPIA PHILOSOPHIAE. L'œuvre de Descartes intitulée les Principes de philosophie est paru initialement en latin, en 1. Amsterdam, sous le titre Principia philosophiae. C'est un in- quarto de 3. La page de titre est ainsi précisément rédigée : RENATI/DES- CARTES//PRINCIPIA/PHILOSOPHIAE./[vignette]/AMSTELODAMI,/APUD LUDOVICUM ELZEVIRIUM,//Anno 1. Cum Privilegiis. La vignette, gravée sur bois, représente, en son centre un olivier dont le feuillage s'épanouit. Sous ses branches, sur sa droite, se tient la déesse Minerve. Coiffée d'un casque à panaches, et revêtant l'armure, elle maintient, de sa main gauche, le sommet de son égide appuyée sur le sol. De sa main droite, elle tend une banderole portant en lettres capitales la devise Ne Extra Oleas. Pas au- delà des oliviers]. Une petite chouette, dessinée comme une simple silhouette, est posée à terre, à gauche de l'arbre.[cette vignette, dont il existe plusieurs variantes, est une des marques des éditeurs Elzévier, plus particulièrement celui de Louis III Elzévier, imprimeur à Amsterdam]. Face à la page de dédicace à la Princesse Elisabeth, figure, en français, le texte du privilège accordé par le roi. Louis XIII]. L'ouvrage est réédité en latin à plusieurs reprises : En 1. PREMIERE TRADUCTION FRANÇAISE. La première traduction française, faite par son ami l'abbé Claude Picot [circa 1. Rouvre, paraît à Paris, en 1. Elle a été approuvée et revue par Descartes. C'est un volume in- quarto de quatre cent vingt pages, complété de vingt planches gravées en taille- douce. La page de titre est ainsi précisément rédigée : LES PRINCIPES/DE LA /PHILOSOPHIE,/Escrits en Latin,/Par RENE DESCARTES./Et traduits en françois par un de ses Amis./[Vignette]/ A PARIS,/DE L'IMPRIMERIE DE PIERRE DES- HAYES./Et se vendent,/ chez HENRY LE GRAS, au troisième pilier/de la grand'Salle du Palais, à L couronnée./[filet]/M. DC. XLVII./AVEC PRIVILEGE DU ROY./Cette édition comprend : Un frontispice gravé, qui précède la page de titre. Le texte du privilège accordé par le roi. Louis XIII]. La dédicace, sous forme d'épître : « A la Sérénissime princesse Elizabeth, première fille du Roy de Bohème, comte Palatin, et Prince électeur de l'Empire ». La : « Lettre de l'autheur à celuy qui a traduit le livre, laquelle peut icy servir de Préface ». Ce texte de plusieurs pages ne figurait évidemment pas dans l'édition latine]. Une : Table des Principes de la philosophie [pour chacune des quatre parties de l'ouvrage]. Le texte des Principia, lui- même divisé en quatre parties. Première partie : Des Principes de la connaissance humaine. Seconde partie : Des Principes des choses matérielles. Troisième partie : Du Monde visible. Quatrième partie : De la Terre. Plus, placées à la fin de l'ouvrage, vingt planches gravées d'illustrations scientifiques. Chaque partie est subdivisée en paragraphes numérotés ; chacun des paragraphes ayant un titre bref visant à résumer le texte. Le numéro et le titre du paragraphe sont imprimés à la marge en petits caractères italiques [première partie : soixante- seize paragraphes ; deuxième partie : soixante- quatre paragraphes ; troisième partie : cent cinquante- sept paragraphes ; quatrième partie : deux cents sept paragraphes]. LES REEDITIONS DES PRINCIPES DE PHILOSOPHIE. Les Principes de philosophie, traduits par l'abbé Claude Picot, parus une première fois en 1. Paris : Chez Henry le Gras et Edme Pépingué. In- 4, [5. 8] 4. 86 p., 2. LA REEDITION FRANÇAISE DE 1. Une autre réédition est faite en 1. C'est cette quatrième édition, assez identique dans sa structure aux précédentes, que nous présentons ici. La traduction de Claude Picot est revue par CLR, c'est à dire par Claude Clerselier [1. Descartes, traducteur du latin en français des Objections et des Réponses des Méditations métaphysiques, et qui, après la mort de Descartes, reçut une caisse contenant ses papiers philosophiques et assura l'édition posthume de plusieurs de ses ouvrages [trois volumes de Lettres, de l'Homme, l'Homme et le monde]. Quelques détails © JJB, 0.
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September 2016
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